L'économie et la finance sont un gigantesque puzzle dont chaque pièce est en interaction plus ou moins directe avec d'autres pièces. Cela entraîne souvent des discussions d'auberge espagnole entre économistes, car lorsque l'un d'entre eux parle d'une pièce du puzzle, un autre va parler d'une autre pièce. L'exemple de la discussion autour du plan de sauvetage de Paulson aux USA offre un exemple de plus des divisions au sein de la communauté des économistes.
Ce que certains semblent ignorer, c'est que le puzzle n'est pas plat mais sphérique.
En soulevant une pièce du puzzle, on se rend compte que le centre de toutes les pièces est le même. Pour éviter certaines discussions stériles, il suffirait que tous les économistes acceptent de gratter en dessous de chaque pièce.
Que trouve-t-on en grattant?
Dans une première sous-couche, on peut voir que l'économie est un produit dérivé de sciences fondamentales, comme la physique, et que l'on retrouve en physique le même grand schisme que l'on retrouve à la surface, c'est à dire en économie: schisme entre déterminisme (physique classique: gravité etc.) et physique quantique (théorie du chaos, des jeux etc.) qui se traduit, en économie, par schisme entre Keynésiens et classiques.
Sous cette couche, toujours en faisant référence à la physique, on trouve la condition KMS (Kubo-Martin-Schwinger) que j'associe à la main invisible d'Adam Smith. C'est dans cette couche que l'indice GDP Target Index prend ses racines: The KMS state, the stock market and the economy .
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